Erriadh (ou Er-Riadh), un petit village hors des sentiers touristiques habituels sur l’île de Djerba en Tunisie, a reçu la visite d’un groupe improbable d’invités : 150 artistes de rue venus de 30 pays à travers le monde. Ces derniers sont descendus sur ​​la ville pour participer à Djerbahood, une immense exposition publique d’art de rue au cours de laquelle ils ont exposé leurs 150 œuvres de street-art sur les murs de cet ancien village multiculturel.

150 artistes transforment un village tunisien en galerie d’art

Mehdi Ben Cheikh, fondateur de la Galerie Itinerrance et organisateur de l’événement, a obtenu l’autorisation légale à la fois du gouvernement et des propriétaires des maisons avant de débuter le projet.

« Les musulmans, chrétiens et juifs ont vécu en paix durant les 2000 dernières années, »

a indiqué Ben Cheikh au New York Times. « Je ne suis pas ici pour aggraver la situation, mais pour consolider cet aspect, que je trouve magnifique, et avec la beauté naturelle du village, offrir aux artistes une toile unique. »

Djerbahood devient ainsi le premier musée des arts de la rue en plein air.
Djerbahood devient ainsi le premier musée des arts de la rue en plein air.

Djerbahood devient ainsi le premier musée des arts de la rue en plein air. Jusqu’à cet événement, Erriadh n’était qu’un point de passage sans grand intérêt sur la route de la Ghriba, la plus vieille synagogue d’Afrique.

Pour certains habitants d’Erriadh, le principal défi est dès lors d’inscrire cette exposition collective dans la durée
Pour certains habitants d’Erriadh, le principal défi est dès lors d’inscrire cette exposition collective dans la durée

Mais depuis que les murs sont recouverts de magnifiques trompes-l’œil, de grands portraits et de fresques colorées, des vacanciers tunisiens et étrangers défilent par dizaines chaque jour dans les ruelles de la bourgade.

Pour certains habitants d’Erriadh, le principal défi est dès lors d’inscrire cette exposition collective dans la durée. Comme le dit Mehdi Ben Cheikh au Point.fr, « on essaye de trouver ou d’expérimenter comment devrait être le musée idéal du street-art, sans dénaturer le mouvement.

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C’est-à-dire qu’il faut que ça reste dans la rue, que ça reste gratuit et vu que ce mouvement bouillonne, il ne faut pas que ce soit un musée statique ». Avant de poursuivre : « certaines choses vont automatiquement s’effacer, d’autres se dégrader, mais un autre artiste reviendra repeindre par-dessus et d’autres fresques vont apparaître ».

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