Quinzaine du Cinéma Francophone 2017 au Centre Wallonie-Bruxelles
La 26ème édition de la Quinzaine du cinéma francophone prend place du 2 au 10 octobre 2017 au Centre Wallonie-Bruxelles : l’occasion de découvrir 14 films traitant du respect de l’Autre, la liberté et la paix, tous de réalisateurs francophones venus de 11 pays différents.
La Quinzaine du cinéma francophone célèbre le travail de réalisateurs francophones du monde entier : qu’ils viennent du Luxembourg, de Belgique, du Maghreb, du Rwanda, du Congo… Tous parlent français et font des films en français. Cette année, le cycle de projections de la Quinzaine du Cinéma francophone est prévu du 2 au 10 octobre 2017 dans le cinéma du Centre Wallonie-Bruxelles.
On pourra découvrir 14 films récents traitant du respect de l’Autre, la liberté et la paix dans différents pays, l’occasion de rappeler que « La francophonie, c’est un vaste pays, sans frontières. C’est celui de la langue française. C’est le pays de l’intérieur. C’est le pays invisible, spirituel, mental, moral qui est en chacun de vous » comme le disait si bien le poète québécois Gilles Vigneault
Lundi 2 octobre 2017 à 20h, La Belle et la Meute (AalaKafIfrit) de Kaouther Ben Hania, 2017
Avant-première pour ce film prévu pour le 18 octobre 2017 dans les salles.
Lors d’une fête étudiante, Mariam, jeune Tunisienne, croise le regard de Youssef. Quelques heures plus tard, Mariam erre dans la rue en état de choc. Commence pour elle une longue nuit durant laquelle elle va devoir lutter pour le respect de ses droits et de sa dignité. Film sélectionné pour le Prix Un Certain Regard du Festival de Cannes 2017.
Mardi 3 octobre 2017 à 18h30, Les deux visages de la femme Bamiléké de Rosine Mbakam, 2016
Ce film raconte le retour d’une jeune femme dans son pays d’origine, le Cameroun, ses retrouvailles avec sa mère, retrouvailles construites autour des espaces revisités de leurs deux vécus. Deux parcours différents qui se croisent autour des traditions qui fondent leurs deux personnalités.
Mardi 3 octobre 2017 à 20h30, Kemtiyu, Cheikh Anta, d’Ousmane William Mbaye, 2016
«L’Homme Universel», «Le Contemporain Capital», «Le Géant du Savoir», «Le Dernier Pharaon»… titrent les journaux sénégalais au lendemain de sa mort, le 7 février 1986. Trente ans plus tard, Kemtiyu dresse le portrait de Cheikh Anta Diop, savant pré- curseur, hors du commun, insatiable de sciences et de connaissances, mais aussi homme politique intègre et éclairé. Prix du meilleur documentaire au Fespaco 2017
Mercredi 4 octobre 2017 à 18h30, Ntarabana de François L. Woukoache, 2016
Entre le 6 avril et le 4 juillet 1994, le génocide des tutsis et les massacres des hutus modérés firent environ un million de morts au Rwanda. Alors que dans tout le pays, des massacres étaient perpétrés à grande échelle, à Ntarabana au nord du Rwanda, Rugwiza Froduald et Mukankundiye Anne-Marie cachaient et protégeaient des tutsis au péril de leur vie.
Mercredi 4 octobre 2017 à 20h30, Rusty Boys d’Andy Bausch, 2017
Fons, Lull, Nuckes et Jängi ont passé toute leur vie à ne pas se laisser dominer, ce n’est pas maintenant que cela va commencer! Ensemble, les quatre seniors veulent planifier leur avenir dans une maison de retraite, mais en gardant leur autonomie. Viré de celle où il travaillait comme gardien, Nuckes mène le projet. En tant qu’ancien soixante-huitard, il sait organiser la dissidence, mais tout cela est plus facile à dire qu’à faire.
Jeudi 5 octobre à 18h30, Caravane Touareg de Marlène Rabaud et Arnaud Zajtman, 2016
Alors que le Nord Mali entre une nouvelle fois en guerre, des centaines de milliers de Touaregs partent se réfugier dans les pays voisins. À travers l’exil de Disco, une chanteuse touareg engagée pour la paix et une caravane de musiciens qui part à la rencontre des réfugiés, nous découvrons les défis auxquels font face les Touaregs et leur difficulté à trouver leur place dans le Mali d’aujourd’hui.
Vendredi 6 octobre à 18h30, L’effacée de Guy Bordin et Renaud de Putter, 2017
1910. Charlotte Dufrène, demi-mondaine retirée dans une société élégante près de Paris, doit accepter une étrange proposition: devenir la compagne-paravent de Raymond Roussel, écrivain excentrique et secrètement homosexuel. Elle vivra vingt-trois ans à ses côtés, l’accompagnant jusqu’au bout d’une quête hallucinée. De Bruxelles, où elle s’exile ensuite, elle se souvient de la folle journée qui précéda cette rencontre décisive, et de la fête qui fut alors donnée en son honneur.
Vendredi 6 octobre à 20h30, la Vie à venir de Claudio Capanna, 2016
Les jumeaux Eden et Léandro sont nés grands prématurés. Hors du ventre de Laurence, ils se retrouvent précipités dans un monde hospitalier hostile et inquiétant, fait de bruits de machines et de médecins en blouse blanche. Au fil des semaines au service de néonatologie, la mère et les enfants luttent pour leur survie. Hémorragies, problèmes respiratoires: entourée de l’équipe médicale, Laurence vit au rythme des jumeaux, entre espoirs d’amélioration, fatigue, déception et peur de la mort.
Samedi 7 octobre à 18h30, Kolwezi on Air, d’Idriss Gabel, 2016
Sous le feu insatiable des caméras de la plus importante télévision locale de Kolwezi, la RTMA, la société congolaise, avide de sa propre image, se dévoile sans fard et sans pudeur. Nous suivons ces journalistes, motivés par la volonté d’informer à tout prix. Ils traversent avec un certain courage des situations parfois périlleuses, tantôt drôles, souvent tristes et qui dépassent bien souvent la fiction. Film Primé à Vues d’Afrique, Montréal 2016, sélectionné à Traces de Vies 2016, Escales documentaires de Libreville 2016.
Samedi 7 octobre à 20h30, Les Enfants du Hasard, de Thierry Michel et Pascal Colson, 2017
Dans la petite école communale d’une ancienne cité minière, des élèves terminent leur cycle d’études primaires avec Brigitte, une institutrice dont l’enthousiasme bienveillant prépare ces écoliers à s’épanouir dans un monde en mutation. Le film suit le parcours scolaire de ces petits-enfants démineurs, majoritairement musulmans et la plupart d’origine turque.
Lundi 9 octobre à 18h30, les Lions de J-F de Hasque, 2017
Mourit, André, Vincent et Joe sont de grands leaders du Lions Club, parmi eux un seul est blanc. Le réalisateur les suit au Bénin et à Brazzaville au Congo, lors de leurs réunions de contrôle des clubs. Ils s’occupent autant du bon règlement des cotisations que du strict respect du protocole, du chant de l’hymne et du port de l’uniforme. Le but est de devenir un continent indépendant au sein du Lions Club International, en s’affranchissant de la tutelle indienne et libanaise.
Lundi 9 octobre à 20h30, Taxi Sofia, de Stephan Komandarev, 2017
Lors d’un rendez-vous avec son banquier, le propriétaire d’une petite entreprise, qui fait le taxi pour joindre les deux bouts, découvre que le pot-de-vin qu’il aura à payer pour obtenir un prêt a doublé. Le conseil d’éthique qui a examiné sa plainte pour chantage demande maintenant sa part. Ne sachant plus à quel saint se vouer, ce propriétaire tue le banquier et se suicide. Cet incident suscite un débat national à la radio sur le désespoir qui règne dans la société civile. Film sélectionné au Prix Un Certain Regard – Festival de Cannes 2017
Mardi 10 octobre à 18h30, Intégration Inch’Allah, de Pablo Munoz Gomez, 2016
Ils viennent d’arriver en Belgique. Des primo-arrivants syriens, irakiens, marocains, qui vont devoir suivre un parcours d’intégration obligatoire en Flandre, appelé «inburgering». Pour obtenir leur certificat, ils vont apprendre les us et coutumes de la Flandre et de la Belgique. Avec humour et tendresse, le film suit ces personnages tout au long de leur parcours
Celui qu’on attendait de Serge Avédikian, 2016
Jean-Paul Bolzec était parti jouer son spectacle pour une société française installée en Azerbaïdjan. Sur le chemin du retour vers l’aéroport, le taxi tombe en panne. Bolzec est abandonné sur une route désertique, au milieu de nulle part. Sans s’en rendre compte, il franchit à pied la frontière avec l’Arménie, en guerre larvée avec son voisin l’Azerbaïdjan depuis des années. Clandestin dans un pays qu’il ne connaît pas, dont il ne parle pas la langue et ne lit pas l’alphabet, il comprend assez vite qu’on le prend pour un autre, car il est fêté comme le Messie…
Notez que toutes les séances sont à 5€, alors même que nombreuses projections se déroulent en présence des réalisateurs, venus discuter avec le public !
Infos pratiques :
Site internet : Quinzaine du cinéma francophone
Du 2 au 10 octobre 2017
Au Centre Wallonie-Bruxelles, 46 rue Quincampoix, métro Châtelet – Les Halles
Tarifs : 5€ tarif normal, 3€ tarif réduit, 20€ le pass festival