Diabolo menthe: que sont devenues « Anne » et « Frédérique » ?
PHOTOS – Éléonore Klarwein et Odile Michel sont nées toutes les deux un 31 août et ont connu une célébrité immédiate avec le grand succès du film Diabolo menthe, mardi 19 septembre, 22h40, Gulli. Des points communs, mais deux destins radicalement différents.
Anne (Éléonore Klarwein)
Encouragée par sa mère, qui l’a poussée à auditionner pour Diabolo menthe, Éléonore Klarwein a décroché, grâce au rôle d’Anne, une célébrité immédiate. À 14 ans, elle espère faire carrière dans le cinéma, abandonne ses études, tourne encore quelques films et chante même chez Guy Lux une chanson avec Serge Lama. Mais, confiait-elle à France Soir, sa physionomie la trahit à l’adolescence : « Au moment de Diabolo menthe, je mesurais 1,60 m. Deux ans plus tard, j’étais passée à 1,78 m. J’étais trop jeune pour jouer les épouses, trop boudeuse pour les films comiques et pas assez pulpeuse pour faire 37°2 le matin… » Éléonore abandonne donc ses rêves de cinéma. Mais à 17 ans, elle est repérée puis engagée comme mannequin. Une carrière qu’elle va poursuivre jusqu’à 26 ans, notamment comme modèle couture chez Chanel et Yves Saint Laurent. En 1991, elle a créé avec d’autres associés une agence de mannequinat, Studio KLRP, qu’elle codirige aujourd’hui encore.
Frédérique (Odile Michel)
Odile Michel joue, à 18 ans, la grande sœur de la famille Weber. Elle a déjà un petit bagage, car elle fait du théâtre depuis ses 13 ans. Elle décroche un rôle dans Diabolo menthe alors qu’elle a raté celui d’Un moment d’égarement, de Claude Berri. Le succès est tel qu’Odile accepte presque tout après Diabolo. Même un rôle déshabillé dans Brigade mondaine. Passée à côté du rôle-titre de L’Été meurtrier, attribué à Isabelle Adjani, Odile se consacre au théâtre comme actrice et metteuse en scène. Elle confie à François-Guillaume Lorrain, auteur des Enfants du cinéma : « Sur Diabolo menthe, j’ai découvert ce que je voulais faire plus tard. Quand, au théâtre, je suis exigeante avec mes acteurs, je crois que cela vient d’elle (Diane Kurys, réalisatrice et scénariste de Diabolo…, ndlr). » Odile a dirigé un théâtre à Avignon de 1994 à 1997. Elle continue aujourd’hui les mises en scène et a aussi créé des ateliers artistiques de découverte dans les collèges et lycées. Elle s’est installée en 2015 dans le sud de la France.