La vie devant elles : les secrets de la reconstitution historique
La Vie devant elles, dont la saison 2 prend fin mardi 23 mai,sur France 3, se déroule à la fin des années 70. Reconstitution historique réussie du chef décorateur François-Renaud Labarthe. Découvrez ses secrets de fabrication !
Les objets du quotidien
Cigarettes, produits d’entretien, cosmétiques, tout a été recréé par deux infographistes. Après un gros travail de documentation, ils ont refabriqué des conditionnements et rhabillé des biens de consommation d’aujourd’hui avec des emballages des années 70.
L’argent
Si les pièces de monnaie proviennent de collectionneurs, les billets, eux, ont été réimprimés. Pour ne pas tomber sous le coup de la loi interdisant la contrefaçon et falsification de fausse monnaie, seule une face était conforme à l’original. Sur l’autre, soit la mention « spécimen » a été apposée, soit un élément incongru a été ajouté, comme la tête du réalisateur Gabriel Aghion à la place de celle d’Eugène Delacroix sur les billets de 100 francs !
Le papier peint
En France, il est quasiment impossible de dénicher des papiers peints d’autrefois à l’état neuf. Mais il existe en Belgique, à Gand, une boutique dans laquelle on vient du monde entier pour acquérir des tapisseries vintage : la boutique Priem, qui veille à entretenir le mystère quant à l’importance de son stock.
Le mobilier urbain
Le décor de nos cités a bien changé depuis les années 70 ! Pour éviter des dépenses conséquentes d’enlèvement et de replacement des poteaux, plots et autres antennes paraboliques, ou encore le coût d’effacement de ces anachronismes à la palette graphique lors de la postproduction, le repérage est primordial. Ainsi, la production a-t-elle choisi de tourner aux alentours de Lille et d’Arras, régions moins envahies par le mobilier urbain contemporain.
Les affiches et journaux
Pour éviter la patine du temps, l’équipe a reconstitué les maquettes des journaux de l’époque, avant de les imprimer sur du papier analogue à celui des quotidiens originaux. Quant aux affiches, avant de les rééditer, la production a dû faire appel à une société spécialisée, qui a vérifié que les autorisations de les montrer à l’écran avaient bien été accordées.