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Le Grand chemin : Vanessa Guedj, la fillette du film, a bien grandi et se souvient
Ce mardi 4 juillet, W9 rediffuse Le Grand chemin, la comédie douce-amère réalisée par Jean-Loup Hubert en 1987. Vanessa Guedj, la fillette à langue bien pendue dans le film, a confié ses souvenirs à telestar.fr à l’occasion des 30 ans du film.
30 ans que Le Grand chemin a cartonné en France. Sorti en mars 1987, cette chronique nostalgique et autobiographique réalisée par Jean-Loup Hubert allait dépasser les 3 millions de spectateurs ! Et à chaque rediffusion télé, c’est le jackpot assuré pour la chaine qui le diffuse. Ce soir, c’est W9 qui s’y colle, à 21h. Une belle occasion de retrouver le couple Anémone/Richard Bohringer, alias Marcelle et Pelo pour ce qui est des adultes de l’histoire, mais aussi le duo d’enfants formé par Vanessa Guedj et Antoine Hubert, Martine et Louis dans le film. Si Antoine a depuis longtemps laissé tomber le métier d’acteur, sa petite partenaire n’a jamais arrêté. Elle est venue jusqu’aux studios de telestar.fr pour se remémorer tous les souvenirs marquants liés à cette aventure qui est venue bouleverser sa vie, alors qu’elle n’avait que 10 ans.
» Anémone et moi, on est devenues copines ! «
Tout a commencé pour Vanessa, alors qu’elle était un jeune modèle pour l’agence Frimousse. C’est le jour où son frère aîné l’avait accompagnée pour une réinscription suite à une coupure de quelques mois, qu’on a proposé à Vanessa le rôle de la petite Martine, gamine espiègle de la campagne qui allait décoincer le garçonnet de la ville. » Pile poil ce jour-là, ils m’ont dit qu’on cherchait une petite fille délurée et on y a été le jour-même, rue de la Boétie « . Propulsée grand rôle secondaire dans Le Grand Chemin, Vanessa se retrouve loin de ses parents, durant les mois d’été, dans le petit village de Rouans, en Loire atlantique. Fut-elle impressionnée dans ce monde d’adultes ? » Pas du tout mais heureusement, j’avais 10 ans ! » Lorsqu’elle évoque ses rapports avec son jeune partenaire, Vanessa se souvient : « Antoine et moi, on était tout le temps ensemble et on était ultra chouchoutés ». Anémone ? » Je l’adorais car j’étais une grande femme du Père Noël est une ordure (…) Je lui ai rejoué les répliques du film, je pense que ça l’a amusée et impressionnée de voir une petite fille qui balançait son truc avec les intonations et on devenu copines comme cela » Quant à Richard Bohringer, récemment revenu d’une très grave maladie, » c’est un gueuleur avec un cœur énorme.«
La mort à 35 mètres de hauteur !
Vanessa Guedj parle ensuite d’un incident qui a bien failli lui coûter la vie, dans la scène où elle joue les funambules sur l’arête du toit de l’église. » Ce couillon d’Antoine ne voulait pas me laisser passer alors j’ai voulu l’enjamber. On ne se rend pas compte qu’on est à 35 mètres de hauteur. J’ai failli tomber et c’est Rémy Julienne, le cascadeur, qui m’a rattrapée ! » Pour ce qui est de la gloire liée au succès phénoménal du film, l’actrice se souvient que son passage en collège avec changement d’établissement » Ça a été l’enfer. Je me suis faite frapper, je me suis faite insulter, j’ai fait une dépression en 5ème, je ne voulais plus aller en cours. » Mais 30 ans plus tard, celle qui n’a jamais vraiment arrêté de jouer la comédie (notamment dans Kaamelott -bientôt en version cinéma- et Diane femme flic) et que les gens reconnaissent toujours dans la rue admet n’avoir jamais plus » retrouvé le succès du Grand chemin. «