Soprano : “Devenir coach de The Voice n’a jamais été une option”
INTERVIEW – Une première pour Soprano ! Son rêve de gosse. Après vingt ans de carrière, le rappeur de 38 ans se produit ce samedi 7 octobre au Vélodrome. Un show à vivre en direct sur TMC à 21 h.
Vous êtes né à Marseille et vous chantez ce soir au Vélodrome. Le début d’une tournée d’une quarantaine de dates. Vous êtes « en feu », comme l’un de vos titres ?
Soprano : Ça va forcément être particulier pour moi. Ce stade, je le connais par cœur ! En tant que supporter de l’O.M., mais c’est là, aussi, que j’ai tourné mon premier clip. La pression monte, c’est clair, mais je suis impatient. J’espère que ce concert sera magique et mémorable.
Votre cinquième et dernier album s’intitule L’Everest. Il a été peaufiné en sachant que vous alliez vous produire dans l’antre de l’O.M. ?
Oui, il y a treize titres exprès (numéro de département des Bouches-du-Rhône, ndlr) et puis des collaborations avec des artistes originaires de Marseille, comme Marina Kaye, Jul et mes deux frères Zak et Diego. Je me suis dit que comme ça, le jour J, ce sera du 100 % Marseille.
Dans vos chansons, à l’inverse d’autres rappeurs, il n’y a pas de mots vulgaires, pas de femme en petite tenue, etc. Votre rap, vous le définiriez comment ?
Je ne suis pas dans la violence. Je suis père de famille et j’ai des valeurs. Le plus important pour moi, c’est qu’il y ait du texte, de l’émotion dans mes chansons. Disons que je fais de la musique familiale, de la pop urbaine.
Parlons de The Voice, sur TF1. Votre nom était clairement évoqué pour devenir nouveau coach…
Mais ça n’a jamais été une option. Il y a des rumeurs qui ont circulé parce que j’ai été coach spécial dans une émission de The Voice Kids. Mais bon, il y aura peut-être d’autres projets. J’aime beaucoup ce type d’émission, donc si on m’appelle, je serai au rendez-vous.
Question qui risque de vous fâcher : on ne peut pas parler du stade Vélodrome sans évoquer l’Olympique de Marseille. Ça ne va pas fort…
C’est un début de saison très difficile pour nous, mais bon, comme on dit à Marseille : « T’es supporter ou tu ne l’es pas ! »