Un acte socialement inacceptable au Musée du Louvre

L’artiste Déborah de Robertis avait passé deux jours en garde à vue après une exhibition sexuelle au Musée du Louvre le 24 novembre dernier. Se tenant entre deux hommes, sur une tablette sous le tableau de Léonard de Vinci, l’artiste se mettait assise en mettant à découvert son sexe. Tout ceci se passait sous les yeux de nombreux touristes qui sont venus admirer le magnifique tableau « La Joconde ». Après avoir évacué le musée, l’artiste a été interpelée par la police.

Les juges penchent du côté de Déborah de Robertis

Au tribunal correctionnel, le 18 octobre dernier aucune charge n’a été retenue contre l’artiste à part celui d’avoir mordu un gardien au bras, ce qui l’amène à 35 heures de travail d’intérêt général. Par contre, ce qui s’est passé au musée ne serait qu’un acte activiste et aussi de l’art. Le fait d’avoir exhibé volontairement son sexe a été réfuté par les juges, car seuls les poils pubiens étaient à découvert.

L’actrice souligne de ce fait que cette action d’exhibition au Musée du Louvre avait aussi pour but de demander où se situent les femmes dans l’histoire de l’art.

Le parquet en désaccord avec les juges pour l’affaire Déborah de Robertis

L’artiste a déjà été poursuivi pour deux autres actes du même genre en février, mais aucune charge n’a été retenue. Par conséquent, huit mois d’emprisonnement ont été demandés par le parquet pour celle-ci, mais aucune poursuite n’a encore été retenue.

Cet acte de Déborah de Robertis serait, d’après elle, une simple reproduction d’une photo de Valie Export, qui est une performeuse des années 70. Elle rajoutait que ce n’est qu’un outil qu’elle a mis à découvert en niant tout acte d’exposition sexuelle.


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