Vu de Cannes, jour 9 : ONPC sur la Croisette

Jour 9 pour la 70e édition du festival de Cannes et toujours autant de stars, de cinéma… mais pas que.

Le Festival de Cannes, qui a ouvert ses portes le 17 mai dernier, vit son neuvième jour de compétition sous un soleil toujours radieux. Si les paillettes et le tapis rouge sont toujours de la partie, il suffit d’un œil et d’une oreille attentifs pour comprendre que Cannes n’est pas seulement un rendez-vous incontournable pour les cinéphiles du monde entier.

Chaque jour sur le site telestar.fr nous essaierons de vous faire vivre cette compétition de l’intérieur, avec ce qu’elle peut avoir de drôle, de sulfureux, d’émouvant et d’insolite aussi parfois…

On n’est pas couché : Les snipers avaient rangé les fusils !

Hier soir, à la magnifique Villa Domergue, avait lieu l’enregistrement d’un On n’est pas couché « spécial Cannes ». Pour l’occasion, les deux snipers de Laurent Ruquier, Vanessa Burgraf et Yann Moix, avaient laissé les fusils dans les loges pour encenser sans réserves les invités (François Ozon, Jérémie Rénier et Marina Vacht, Serge Hazanavicius et Bérénice Béjo, Raymond Depardon, Sandrine Bonnaire…) et les films qu’ils sont venus présenter au Festival.

Pendant ce temps, les jardins de la Villa bruissaient des conversations des convives, de plus en plus nombreux et bruyant au fil des heures et des coupes de champagne. Débuté à 20h30, l’enregistrement n’était toujours pas terminé à minuit et l’impatience gagnait la foule, venue surtout assister au live de Julien Doré promis en fin d’émission. Les derniers invités plateau (Bernard Menez, Vincent Macaigne, Josephine de Meaux) terminant leurs interviews dans l’indifférence générale.

La star : Robert Pattinson, au secours de son frère handicapé

Oublié le vampire sexy de Twilight ! Depuis quelques années, Robert Pattinson s’applique à casser son image un peu trop lisse de beau gosse ténébreux en lorgnant du côté du cinéma indépendant américain. Aujourd’hui, Pattinson débarquait sur la Croisette pour Good Time des frères Safdie, présenté en Sélection officielle, où il campe un voyou minable, qui cherche à faire évader son frère autiste après l’avoir entraîné dans un casse foireux. Méconnaissable avec son look cradingue, ses cheveux peroxydés et sa barbichette miteuse, Robert contribue à la belle énergie de ce polar malin dans les bas-fonds new-yorkais.

La Croisette en alerte maximum

Depuis le terrible attentat de Manchester du 22 mai, la sécurité sur la Croisette est passée en alerte maximale et forces de l’ordre et vigiles redoublent de zèle et d’attention. Hier, un cycliste étourdi s’étant aventuré par mégarde dans un périmètre interdit, au pied des fameuses marches, a été reconduit fermement du côté des badauds. Les bouteilles d’eau sont dorénavant prohibées à l’entrée du Palais des Festivals et les vigiles vont jusqu’à confisquer barres de céréales, tubes de crèmes solaires et madeleines aux journalistes et spectateurs invités. Un témoin raconte que deux cerbères ont même hésité plusieurs minutes avant de laisser entrer une femme qui dissimulait dans son sac… une pastille de menthe !

La grande absente : Marilyn Monroe

Une seule star hollywoodienne, sans doute la plus grande, n’a jamais mis les escarpins sur la Croisette : Marilyn Monroe. Elle n’est même jamais venue en France et n’a fait qu’une incursion en Europe, à l’été 1956, pour tourner Le Prince et la danseuse dans les studios de Pinewood, près de Londres.

Robert Favre Le Bret, alors délégué du Festival, lui lança pourtant une invitation à figurer parmi ses hôtes d’honneur de l’édition 1955 par l’intermédiaire du photographe Milton H. Greene, proche de l’actrice. Mais Marilyn, chamboulée par son divorce d’avec Joe DiMaggio et les négociations pour le renouvellement de son contrat à la Fox, déclina.

Nous avons vu les deux premiers épisodes de Twin Peaks saison 3

En 1990, Twin Peaks déboulait comme un véritable OVNI dans l’univers très conventionnel des séries télé de l’époque. Vingt-sept ans plus tard, malgré l’explosion créative du secteur, David Lynch fait ce qu’il faut pour conserver une longueur d’avance sur la concurrence en matière de dinguerie.

Dans ces deux premiers épisodes de la saison 3, le cinéaste débite du mystère à la chaîne en veillant à ne rien proposer de tangible au spectateur. Un spectateur ballotté entre meurtres sanglants, réminiscences, onirisme, retrouvailles et traits d’humour, la rétine assaillie d’images fortes et déstabilisé par une narration explosée et une intrigue qui se dérobe en permanence.

Lynch s’ingénie à éparpiller ainsi les pièces d’un délirant puzzle et les seize autres épisodes de cette saison 3 ne seront sûrement pas de trop pour y voir un peu plus clair.

Jouissif si on se laisse embarquer, insupportable si l’on résiste !

Article précédentÉvènement : Fête de la Musique 2017 à LaPlage de Glazart : Ode à la joie
Article suivantEn vidéo : Six DIY 1-Minute Bandana Hairstyles | Cute Girls Hairstyles